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3 avril  1917

Le 2 février 1896, naissance de Jean Joseph Sarre à Pincoup.

 En 1911, Jean Joseph Sarre a 15 ans, il est le plus jeune d’une famille de 8 enfants,

5 garçons et 3 filles.

En Aout 1914, à Pincoup, Jean Joseph profite de l’été de ses 18 ans, ses 4 frères dont 2 sont mariés ne vont pas tarder à être mobilisés, tout comme Gabriel Jarrige, leur beau-frère.

8 Septembre 1914: première bataille de la Marne : A  Puisieux, Gabriel Jarrige, est porté disparu. A Pincoup, Augustine, la sœur de Jean-Joseph Sarre  ne sait pas qu’elle vient de perdre son mari.

9 avril 1915: Jean Joseph est incorporé au 15 ième régiment d’infanterie.

Les 5 frères Sarre sont maintenant engagés dans la guerre. Jean Joseph a 19 ans.

11 avril 1916: Jean-Joseph passe au 159 ième régiment d’infanterie. Il combat en Argonne, puis en Lorraine dans la région de Toul. En avril Jean Joseph Sarre arrive dans la Somme.

De ce champ de bataille, Pierre Lotti écrira :

«Le paysage était ici  plus que jamais dépourvu de tout repère;

ce n'était plus qu'une vaste étendue de trous d'obus

dans une terre marron foncée, presque noire;

et personne ne connaissait ni sa position

ni celle de l'ennemi à quelques centaines de mètres près.»

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Février 1917: Jean Joseph arrive aux alentours de Coucy le château, petite commune du département de l’Aisne à quelques kms au nord-ouest du Chemin des Dames.

3 avril 1917, au cœur du 159 régiment d’infanterie, comme l’atteste le journal de marche du régiment:

«Une patrouille de la 9ième Cie. s’avance jusqu’à 50 mètres de la ferme de Crasne, une sentinelle ennemie placée au carrefour des chemins tire un coup de fusil à bout portant sur un homme de la patrouille:le soldat Sarre tombe. L’ennemi alerté, empêche par son feu, la patrouille de progresser; celle-ci doit se retirer

en abandonnant le corps du soldat Sarre.»

A 21 ans et après 2 ans de guerre, disparait Jean Joseph Sarre.

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29 octobre 1917

Jean-Baptiste Pireyre nait le 30 juin 1884, aux Vigiers.

En 1911, il est agriculteur, il a 27 ans.

Célibataire, il habite avec sa mère, son frère et sa belle sœur.

En aout 1914, Jean-Baptiste est incorporé au 121 ième régiment d’infanterie à Montluçon.

En  septembre 1914, à  Puisieux, J.B. Pireyre prend une part active au combat au sein du 321 ième RI.

Plus tard, il  est au combat dans l’Aisne, dans la région de Soissons.

 

D’avril 1916 à janvier 1917, Jean-Baptiste est à Verdun, tout d’abord dans le secteur de Douaumont, puis de Fleury et du fort de Vaux : En octobre 1916 il est cité à l’ordre de la brigade pour sa participation à la reprise du fort de Douaumont :

«Très bon soldat, très courageux au front depuis le début de la campagne, s’est particulièrement distingué au cours d’un combat à la grenade, il est rentré à son poste quoique légèrement blessé au visage.»

Il reçoit la croix de guerre, étoile bronze.

Janvier 1917, après 8 mois passé à Verdun, Jean-Baptiste a survécu à l’enfer,

il  est promu au grade de caporal.

Du 25 au 29 octobre 1917, bataille des Flandres, dans la région d’Ypres, entre Lille et Dunkerque:

«Sous le feu des mitrailleuses et de l'artillerie ennemies, à l'aide de passerelles établies par ses pionniers travaillant dans l'eau jusqu'aux épaules, le 321 ième RI a franchi le Saint-Jansbeck cours d’eau local ; puis s'avançant par l'ouest de la forêt d'Houthulst, a conquis, sur 3 kilomètres de profondeur, un terrain couvert de marécages et points d’appui fortifiés.»

Malheureusement, lors de cette offensive, Jean-Baptiste Pireyre est blessé.

Le 29 octobre il décède des suites de ses blessures ; il avait 33 ans.

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