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20  janvier 2015
par  Jean-Paul Vazeille
 
Une guerre au nom de quoi?
Ceux qui sont partis au front n'ont pas tous compris le bruit du canon, les nuits dans les tranchées, les longues attentes sous la pluie. Le regard hirsute, le coeur tremblant ils espéraient un rapide dénouement.
Et ils écrivaientà la famille que tout allait bien, qu'ils rentreraient bientôt, que les copains avaient des nouvelles... Mais l'acheminement était long, difficile. Le courrier se perdait dans les méandres douteux de la communication.
Et lorsque les nouvelles arrivaient, si l'espoir persisitait, quelquefois il était trop tard !!
Quant aux instructions militaires reçues par radio, sont-elles toujours arrivées à temps ? les postes de secours ont parfois eut bien du mal à discerner les indications, les armées ont parfois suivi des chemins contraires.
 Sur la sentinelle, j'ai voulu regrouper toutes les sortes de communication, d'un coté les militaires avec la photo du recepteur, de l'autre les lettres des poilus avec des extraits.
25  février 2015
par  collectif du Mas

3 août 1914 /  11 novembre 1918

1561 jours de guerre

1561 clous

et pour chacun des 37 tombés

37 lambeaux de tissu rouge s'éffilochent au fils du temps

 

6 avril 2015
par l'atelier Arts Plastiques jeunes de l'Amicale Laïque
 
sensibilisation: divers documents, livres, photos, visite du musée de Dallet, interventions de l'arrière-petite fille et  arrière-petite nièce de Joseph Pironon.
réalisation de la sentinelle:
  • Un côté bleu, un côté rouge. Les couleurs sont soutenues à la base et vont en s'éclaircissant jusqu'au sommet.
Quatre rectangles, de taille différente sont découpées dans la sentinelle à différents niveaux (ils seront ensuite replacés de façon à pivoter).
  • Sur chaque face des rectangles les enfants ont dessiné puis peint les scènes de la vie quotidienne  à la guerre: des soldats, des tranchées, le réveil au son du clairon, les ambulances, les brancardiers, l'aviation...
  • Sur chaque face de la sentinelle, ils ont représenté ou simplement écrit le nom d' objets vus au musée.
  • Enfin, sur une planche étroite, fixée sur le coté , les enfants ont relevé des extraits de lettres de Joseph dans lesquelles il fait part de ses pressentiments:
 
 "chers parents, je vous embrasse peut-être pour la dernière fois"

 

 

15 avril 2015
par André Barratier
 

Les Jules

Aout 1914

 Jules Blateyron , cultivateur, est mobilisé.

Il a déjà stocké des pierres pour sa future maison à La Pireyre, il ne les reverra plus: en avril 1915, il est tué aux Eparges, ainsi que de nombreux camarades.

Marius Baratier (Ardèche) part à la guerre également, il a déjà un fils. Il en aura un autre qu’il ne connaîtra pas, puisqu’il meurt en septembre 1914.

 La vie dans les villages s’organise, les femmes prennent le relai, travaillent aux champs, s’épuisent à la tâche pendant que les hommes sont estropiés, mutilés, ou meurent sous les balles…

fin juillet 1992

 André Baratier, petit-fils de Marius Baratier, et de Jules Guiguet (encore un Jules), rachète la grange  construite avec les pierres de la future maison de Jules Blateyron , et en fait, enfin, une maison d’habitation.

Mai 2015

Un autre Jules, arrière-arrière-petit-fils  de Marius Baratier et de Jules Guiguet, nait enfin….

La vie continue…..

5 juin 2015
par  la bibliothèque d'Egliseneuve
 

La bibliothèque d'Egliseneuve

participe aux commémorations en proposant une soirée lecture par an sur le thème de la grande guerre.

Les spectateurs étaient invités à participer à la réalisation d'une sentinelle de ménoire, en transcrivant extraits de textes lus ou impressions personnelles sur des pièces de tissus.

 

Cette oeuvre évoluera d'année en année en s'enrichissant de nouveaux lambeaux d'histoire à chaque soirée lecture.

 

20  juillet 2015
par  Philippe Fragne

 

 

25  septembre 2015
par  Joce Beyneix
 
Avant, Après... l'étreinte, l'attachement, l'union, la conception...
la mort, l'enfant, l'espoir.
Ô mon époux, mon tendre Amour,
Cher compagnon
Me faudra-t-il toute ma  vie
te pleurer sans espoir.
Mais là, en mon sein palpite et frémit
ton enfant, mon avenir.
La vie sans toi mais par toi.
La chair de nos chairs,
nos rêves, ton sourire.
Tous nos souvenirs, tous nos regards
et nos rêves jaillissent
en une gerbe solaire.
Tu t'es endormi pour longtemps.
Ton pas résonne et je frémis.
Mes mains sur mon ventre
apaisent ma peine.
La vie poursuit sa course, sa courbe,
une étoile brille, la colombe sourit.
Le soir tombe, O solitude
 
Retrouver le poème calligraphié en cliquant sur le lien
28  septembre 2015
par  Marien  De Sainte-Martine
 

Le destin et la volonté sont deux thèmes omniprésents de la guerre.

Pourquoi combattons-nous ?

Pour qui ?

Sur le champ de bataille beaucoup ont dû se poser cette question.

Et même si en levant la tête, ils avaient l'espoir de revoir un jour un ciel bleu,

ils ne pouvaient ignorer tous ceux qui étaient déjà tombés.

Qu'étaient-ils alors ?

Des pantins de bois que l'on manipule pour servir de chair à canon ?

Ou bien encore des hommes

prêts à tout pour voir des jours meilleurs?

 

6 octobre 2015
par  Megan Robin
 
J'ai choisi de travailler les deux faces de la stèle. Une première face textuelle réalisée au pyrograveur pour une plus grande longévité et pour garder le côté brut et naturel du bois et une seconde visuelle à l'acrylique pour résister aux intempéries. Le texte reprend divers témoignages de soldats morts au combat. A travers celui-ci, je veux en quelque sorte faire ressentir l'atrocité des tranchées et le vécu des combattants. De plus, mon souhait est d'inviter le visiteur à se poser quelques instants à travers la lecture. Sur la deuxième face figure un soldat. Cet homme pourrait être l'auteur du témoignage écrit et son dessin aide le spectateur à se représenter un soldat de l'époque. Sa posture et son visage aux traits marqués montrent également la dure réalité de la guerre.
 
"... Je faisais partie d'un groupe de camarades et pourtant chacun ne priait que pour  soit."

 

 

24 décembre 2015
par  Philippe Sauzede

 

 

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